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Quand le mind mapping attaque son réalisateur

J’ai vécu cette violente expérience lorsque je donnais une formation sur le mind mapping, après avoir proposé aux participants de réaliser leur première carte avec comme thème central :  « se présenter ». En fin de réalisation, une participante s’est alors exprimée violemment sur la non pertinence de la carte.
Je n’ai pas compris directement ce qu’il se passait, parce que j’accepte entièrement que quelqu’un puisse ne pas aimer le mind mapping…bien que cela ne se soit jamais produit lors de mes formations.
« Ça ne sert à rien ! La carte ne ressemble à rien ! Les pictos ne sont pas représentatifs, c’est une perte de temps d’ailleurs je perds mon temps en faisant cette carte !… »
Je m’approche alors d’elle pour mieux cerner le problème :  « regarde, ce n’est pas logique : ici j’ai une branche principale qui se nomme « habitat » avec la branche secondaire  « appartement » alors que là, la branche principale est « fleuriste » alors qu’elle aurait dû être « profession », « fleuriste » venant en branche secondaire ».

Je compris alors que ce qui la dérangeait était que sa carte ne soit pas parfaite du premier coup.

Le mind mapping serait-il donc aussi un outil d’acceptation de soi ? Accepter que nos idées ne soient pas structurées dès le départ, accepter de devoir retravailler la carte. Mais Le mind mapping n’est finalement qu’un miroir de ce qui se passe dans notre tête, à l’image des relations que nous avons avec notre environnement et avec nous-même. Notre doigt amené sur le bout du nez ne subit-il pas des milliers de rectifications pour arriver à son but : le bout de notre nez ?

Un tours de table sur l’expérience vécue a confirmé pour tous les autres participants la pertinence de l’outil, tant pour la structuration des idées que comme support à l’oral.

Fabienne

Fabienne

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