Entre les 2 séances de coaching scolaire, je propose à l’étudiant de réaliser une carte sur un de ses cours.
Jasmine choisit un cours qu’elle n’aime pas : microbiologie et entre d’un pas décidé dans mon cabinet et dit : « j’ai fait une carte, ça ne l’aide pas du tout ! ».
Chapeau pour le boulot accompli, car les slides du cours ne sont pas du tout structurés et rendent la tâche d’autant plus difficile.
Ensemble, nous avons retravaillons sa carte :
Quel plaisir de voir une synthèse dans les cours de mon fils…bon, il faut dire que j’ai formé tous les enseignants, et constater qu’ils l’utilisent…mmmmh ! Génial 
J’adore la police du centre, bien trouvé.
Souvent, j’entends qu’il faut comprendre un cours pour être capable de réaliser une carte. Pourtant, en coaching, je remarque l’inverse : c’est en réalisant la carte que l’apprenant comprend.
Dans cet exemple, Marie 18 ans (5ème gén.) éprouve des difficultés à comprendre les exponentielles.
Elle estime sa compréhension à 4 sur une échelle de 10, et son souhait serait d’arriver à 6-7.
Après réalisation de la carte, elle estime sa compréhension à 6/10.
Elle remarque que ce qui l’aide principalement est de pouvoir accéder à l’entièreté des informations en un regard.
Henri vient de débuter des études de droit à l’université ; il espère que le mind mapping va lui permettre d’avoir une vue d’ensemble de son cours. Pour lui, c’est important d’avoir une bonne visibilité de la structure de son cours et il a raison : cette structure, lui permettra d’y voir plus clair, de comprendre et surtout de faire de faire des liens.
Il a choisi de réaliser sa première carte à partir de son cours de Droit privé car celui-ci lui paraît plus difficile à cerner au premier abord.
Ce cours est conséquent, il décide donc de réaliser plusieurs cartes. Grâce au logiciel Xmind, il va pouvoir faire « des cartes dans les cartes » …Il va donc réaliser une première carte reprenant la structure générale de son cours.
Très bel exemple de réalisation de cartes gigognes pour ce cours de latin 4e.
Cette technique permet de mapper des contenus volumineux qui seraient illisibles sur une seule carte.
Acélie, 16 ans a de gros problèmes en sciences et le fait d’être en échec depuis le début de l’année commence à l’inquiéter. Impossibilité pour elle de retenir son cours de chimie.
En analysant son cours, on remarque que le symbole de beaucoup d’éléments chimiques reprend les 2 premières lettres du nom. On décide alors de concentrer ses efforts seulement sur ceux qui ne respectent pas cette règle.
Arsenic As par exemple. « A quoi ça te fait penser ? » « As en anglais, c’est fesse » « Ok, dessine des fesses.
« Antimoine à quoi ça te fait penser ? » « A un moine » « Ok, va chercher une image de moine » On dessine le S avec la ceinture et le « b » de biere qu’il tient en main.
« Cadmium à quoi ça te fait penser ? » « A un cadenas ». Je lui propose de dessiner un cadenas qui reprend les lettres C et D (parce qu’elle sait que la seconde lettre est toujours en minuscule).
« Étain à quoi ça te fait penser ? » « Éteindre une lampe ou une bougie » On dessine alors une bougie qui reprend le S et le n.
« Fluor à quoi ça te fait penser ? » « A du dentifrice » Elle dessine alors une brosse à dents en mettant en évidence le F.
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