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Le mind mapping ça ne m’aide pas ! De l’utilité de porter les lunettes du coach

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Entre les 2 séances de coaching scolaire, je propose à l’étudiant de réaliser une carte sur un de ses cours. 
Jasmine choisit un cours qu’elle n’aime pas : microbiologie et entre d’un pas décidé dans mon cabinet et dit : « j’ai fait une carte, ça ne l’aide pas du tout ! ».
Chapeau pour le boulot accompli, car les slides du cours ne sont pas du tout structurés et rendent la tâche d’autant plus difficile.

Ensemble, nous avons retravaillons sa carte : 

La première étape, au vu de son cours volumineux (études supérieures), était de faire des cartes gigognes pour les 2 sous branches d’ »immunologie »: 

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Ensuite, nous avons revu la mise en page pour plus de lisibilité : les formes colorées rendent difficile la lecture. N’oublions pas que ce que le cerveau voit clairement, il va mieux le retenir : 

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Les cartes ne sont pas encore finies : il manque des couleurs pour la dernière et des illustrations.

Penses-tu Jasmine que la carte peut t’aider comme cela ? « Ah oui ! »

Trop souvent je rencontre des personnes fermées au mind mapping alors qu’il suffit de quelques aménagements pour qu’une carte leur paraisse accueillante et utile. 
Ici, sans toucher au fond, on constate que la forme influence grandement la perception. Je proscris toujours la couleur de fond pour les textes : d’une part la lisibilité est moindre, ensuite la perception des illustrations en est perturbée, or l’illustration a une grande valeur ajoutée. 

Le plus souvent, le rejet se situe au niveau d’un nombre trop important de branches ou trop de sous branches, bref, trop d’informations à gérer. N’oublions pas que nous ne sommes pas égaux devant la charge mentale que produisent les nombreuses informations d’une carte. Idéalement, le nombre maximum de branches principales ne devrait pas dépasser 9 branches (chiffre clé pour notre empan mnésique). Le logiciel Xmind (Opensource) permet très facilement d’insérer des cartes dans des cartes.

Parfois il s’agit d’illustrations mal choisies qui provoquent une perte totale de repère, car elles ne nous évoquent rien et apportent même de la confusion. Les images que nous avons en tête nous paraissent tellement évidentes que l’on a tendance à croire qu’elles sont communes à tout le monde…grave erreur. Pour s’assurer que l’image parle à la majorité, faites une recherche sur Google image, vous serez étonné.

Parfois on ne se retrouve pas dans la structure, quand ce n’est pas une carte personnelle qu’on essaye de partager alors qu’il y a trop de référents que personne ne comprend. 

Bref, la forme, le fond, la structure sont autant d’éléments qu’il faut bien penser pour faire adhérer un maximum de personnes au mind mapping.

La réaction après le coaching : « Je me suis entraînée à refaire des cartes ce week-end, je trouve ça de plus en plus chouette! »
C’est génial Jasmine ! Je fais un boulot magnifique :-) 

Fabienne

Fabienne

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