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LE MIND MAPPING AU SECOURS DES SINISTRES DES INONDATIONS – accompagnement à la méthode offerte

2021-08-01_14-51-57

 C’est la catastrophe !

Subir une inondation est un choc traumatisant : voir ses affaires détruites ou emportées est une épreuve pénible, tant matériellement qu’émotivement avec peut-être la disparition des souvenirs, de pans entiers de sa vie, si ce n’est un être cher.  

Les étapes vécues se rapprochent de celles du deuil décrites par le docteur Elizabeth Kübler-Ross :
Le choc : caractérisé par un état de sidération. On remarque que certaines personnes errent dans les rues, hébétées.
Le déni : c’est le refus de croire que cela nous arrive. « Ce n’est pas possible », est la première chose qui vient en tête.
La colère et le marchandage : réalisant que la situation ne peut pas revenir comme avant, de nombreuses émotions surgissent telles que des reproches, des remords, des ressentiments, de l’agression. C’est à ce moment que l’on en veut au gouvernement, à l’administration communale et autres intervenants qui auraient pu changer le cours de l’histoire ou tout au moins gérer la situation de manière moins chaotique.  
La tristesse : c’est l’état de désespérance « Qu’est-ce qu’on va devenir ? « 
La résignation : ici, la lutte diminue et cette phase nous emmène à agir au gré des circonstances, sans trop de visibilité d’objectifs à court, moyen ou long terme. on court comme une poule sans tête et ça fait du bien d’être dans l’action pour ne plus penser.
L’acceptation : on commence lentement à accepter cette situation et l’avenir semble moins grave qu’avant. « C’est triste mais je m’en sors vivant, d’autres non pas eu cette chance »
La reconstruction : l’acceptation seule ne suffit pas. Il faut reconstruire progressivement. On se réorganise pour répondre aux obligations de la nouvelle situation.  

Malheureusement, l’urgence de la situation ne permet pas de suivre à son rythme l’évolution de ces étapes car certains se retrouvent en mode de survie avec de nombreuses choses à devoir régler : comment avoir à manger, à boire, de l’eau, de l’électricité, se protéger des voleurs qui rodent la nuit, répondre aux besoins des enfants…

Il faut donc gérer les choses dans l’urgence alors que notre état psychologique n’est pas nécessairement arrivé à l’étape de la reconstruction. Il est aisément compréhensible que la charge mentale soit difficilement gérable pour beaucoup de personnes qui sont à bout, tant émotionnellement que physiquement.

L’esprit part en tous sens, les idées désordonnées parce que trop nombreuses se bousculent dans notre tête avec toutes les choses à faire. Et probablement qu’une idée en appelle une autre, les conseils fusent ne respectant pas le déroulement linéaire du temps et ne faisant pas ressortir les priorités. Résultat : on est peu performant et on oublie certaines tâches parfois importantes, ce qui est une source supplémentaire de stress. Personne ne peut en permanence penser à tout en même temps.

Et c’est ici que le mind mapping peut vous aider.

Qu’est-ce que le mind mapping ?

Mieux qu’une simple « to do liste », le mind mapping permet d’avoir une organisation plus précise en fonction des paramètres souhaités (tout ce qui concerne le nettoyage, les meubles, les aides, heures de la journée, personne à qui attribuer telle tâche etc…), mais aussi et surtout d’avoir une vue d’ensemble qui va aider à prioriser.

Ainsi, un outil qui est au départ prévu pour simplement organiser ses idées (vous pourrez laisser votre esprit sauter d’une idée à l’autre et les classer directement dans les « bonnes » catégories), va devenir un remède efficace contre le stress, en diminuant la charge mentale sans sacrifier l’efficacité.

Vous pourrez aborder la situation plus sereinement, et vous référer à votre mind map à chaque fois que vous le souhaiterez, plutôt que de devoir vous remémorer en boucle ce que vous avez fait, ce que vous devez faire, etc.

Dans la carte ci-dessus, vous pouvez voir que cinq catégories principales ont été créées : assurance, à faire urgemment, nettoyage, matériel à trouver, aides et une branches « questions » qui demandera un approfondissement ultérieur.
Ces catégories sont spécifiques à la situation de chacun et évoluent constamment au fur et à mesure que d’autres idées nous viennent ou que certaines tâches sont réalisées.

La structure de la carte est également souple, puisque, une catégorie peut très facilement être ajoutée ou retirée.  

La carte va servir de point stable sur lequel se baser pour focaliser ses actions. Elle va permettre aussi d’un coup d’œil de voir les choses que l’on pourrait déléguer à la famille, aux amis, …

Quelques conseils pratiques

Voici quelques conseils pratiques pour utiliser le mind mapping dans le but d’alléger votre charge mentale et de mieux organiser les différentes tâches et démarches que vous devez réaliser :

L’exemple ci-dessus a été réalisé avec un logiciel open source (Xmind8), mais il vous suffit d’une feuille et d’un bic.

  • Commencez par déterminer le centre de la carte. Dans l’exemple présenté, il s’agit d’une carte générale qui reprend toutes les tâches à effectuer à la suite de l’inondation. Mais une carte pour chaque catégorie de branche principale serait également possible en fonction de la charge de travail à réaliser.
  • Si vous connaissez déjà les catégories (vos branches principales), commencez par les noter.

Les catégories peuvent être réalisées selon différents paramètres : les différentes catégories de tâches, par personne, par ordre de priorité…

Vous constaterez que vos idées complèteront très vite les sous-branches.

  • Si vous ne connaissez pas les catégories, l’idéal est de noter chaque tâche ou idée sur un PostIt. Lorsque vous en aurez plusieurs, les catégories vont apparaître sans effort car notre cerveau est en fait en difficulté : il ne peut pas gérer beaucoup d’informations à la fois et une « astuce » qu’il a trouvée est justement de catégoriser.  Il vous suffira alors de coller les PostIts sur la carte que vous aurez dessinée sur une feuille.
  • Affichez votre carte mentale à un endroit où vous ne pourrez pas la rater, et où il vous sera facile de la consulter et de la faire évoluer.
  • Reprenez le contrôle de la situation en main par la vision globale de votre situation et détendez-vous, tout est planifié !

En tant qu’être humain, vous ne pouvez pas tout le temps penser à tout, c’est aussi simple que cela. Avec nos emplois du temps de plus en plus chargés, utiliser un outil efficace pour organiser ses pensées devient indispensable.

Pour cela, le mind mapping est l’outil idéal qui vous permettra de savoir en un seul coup d’œil ce que vous avez à faire et comment le faire. Une aide indispensable pour aborder plus sereinement chaque étape de votre reconstruction.

Pour aller plus loin

Ex-psychothérapeute, ma passion est de former à cette méthode ainsi que d’accompagner les personnes dans le changement et la transformation.

Je me tiens disponible gratuitement pour les personnes sinistrées.
Mon cabinet est situé à Marche les Dames, mais je peux me déplacer.
Possibilité également d’accompagner des groupes.

Au plaisir de vous entendre.

Site : https://www.optimind.be
Facebook : https://www.facebook.com/fabienne.debroeckoptimind
GSM : 0495/516787

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Le mind mapping augmente les compétences créatives d’enfants d’âge préscolaire

2021-07-27_07-35-14Pour analyser les publications sur le mind mapping depuis une bonne dizaine d’années (celles en français et anglais), c’est la première qui concerne la créativité d’enfants aussi jeunes : entre 60 et 72 mois. 

La recherche a révélé que les enfants qui étudient avec la technique de la cartographie mentale ont des compétences de créativité plus élevées que ceux qui n’utilisent pas la technique de la cartographie mentale.

La structure visuelle des cartes mentales stimule le développement de la créativité, l’établissement de relations, la mémoire, l’analyse, la concentration et la réflexion (Buzan & Buzan, 1996 ; Wen-Cheng et al., 2010).

Les enfants peuvent corréler leurs expériences d’apprentissage passées avec le matériel existant grâce à la cartographie conceptuelle (Long et Carlson, 2011) et organiser le processus d’apprentissage en se souvenant de leurs anciennes réflexions d’apprentissage (Wheeldon, 2011).

La cartographie mentale encourage les enfants à découvrir des idées sur l’objet ou les questions ciblées et à les associer les uns aux autres.

De cette façon, les enfants comprennent et se souviennent plus facilement des matériaux ou des concepts expérimentés par eux-mêmes.

Farrand, Hussain et Hennessy (2002) ont découvert dans leur étude que la cartographie mentale favorise un apprentissage plus approfondi et soutient les compétences de mémoire lorsqu’elle est incluse en particulier dans un processus d’apprentissage basé sur la résolution de problèmes.

Il a été montré par Jones et al. (2012) que les études réalisées avec des techniques de cartographie conceptuelle augmentent la motivation des étudiants à apprendre.

On peut dire sur la base des résultats de la recherche que les études de cartographie mentale constituent une stratégie importante pour soutenir la créativité et de nombreuses autres compétences.

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Quand 2 passionnées du mind mamping se recontrent…

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Quelle joie de pouvoir échanger sur le mind mapping avec d’autres passionnés. 
Pierre Mongin m’a rejoint sur Namur pour 2 précieuses journées.
Journées ponctuées de visites et de partages de points de vue sur l’évolution du mind mapping.
Nous remarquons chacun que la méthode s’introduit dans de plus en plus de secteurs et qu’il faut la faire évoluer pour l’adapter aux besoins.
Nous avons aussi échangé sur la manière de transférer la méthode pour produire le moins de résistances. 

Que de moments enrichissants, merci Pierre :-) 

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L’apprentissage est-il plus efficace avec une carte mentale ou une carte conceptuelle ?

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 La carte mentale et la carte conceptuelle sont deux stratégies d’apprentissage souvent utilisées pour améliorer les résultats des élèves.

Cette étude visait à décrire les différences de résultats d’apprentissage entre les étudiants qui ont étudié avec une stratégie d’apprentissage par carte mentale et ceux qui ont utilisé la stratégie d’apprentissage par carte conceptuelle, ainsi que les réponses des étudiants à la stratégie d’apprentissage appliquée.
Les méthodes utilisées dans cette étude étaient un test et un questionnaire. Les données relatives aux résultats d’apprentissage des étudiants ont été analysées à l’aide de statistiques inférentielles d’analyse de covariance, tandis que les données relatives aux réponses des étudiants ont été analysées par des statistiques descriptives.

Les résultats de l’étude indiquent qu’il existe des différences significatives dans les résultats d’apprentissage entre les étudiants qui ont utilisé la stratégie d’apprentissage par carte mentale et ceux qui ont étudié avec la stratégie d’apprentissage par carte conceptuelle.

Ceux qui ont utilisé la stratégie d’apprentissage par carte mentale ont obtenu de meilleurs résultats que ceux qui ont utilisé la stratégie d’apprentissage par carte conceptuelle. De plus, les réponses des étudiants étaient plus positives envers la stratégie d’apprentissage par carte mentale qu’envers la stratégie d’apprentissage par carte conceptuelle.

Traduit avec www.DeepL.com

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