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Partage d’enseignant formé par Optimind

J’utilise les cartes mentales depuis longtemps. En réalité, après avoir acheté un bouquin, il y a des années,  au Salon du Livre de Bruxelles :

idee

Ce fut une révélation : si on m’avait appris à m’en servir à l’adolescence, j’aurais été plus efficace, plus performante et j’aurais gagné en confiance.

J’ai donc commencé par des cartes dessinées à la main, en couleurs. Mes filles ont été mes cobayes attentifs. Les Egyptiens, le Moyen-Age, les vertébrés, l’accord du participe passé… Tout était prétexte à carte. Mais il y avait un hic : c’est moi qui les dessinais. Leur étude était meilleure mais elles ne s’appropriaient pas l’outil.

Ensuite, j’ai décidé de les partager avec les élèves du secondaire qui suivaient mes cours de méthodologie. Certains adhéraient, d’autres refusaient d’emblée. Je me l’expliquais difficilement. Ceux qui ont adopté la méthode l’utilisent dans leurs études supérieures.

Cette année, j’ai pris la décision de suivre la formation donnée par Fabienne au Cecafoc. Deux journées du mois d’août, juste avant la rentrée.

Le déclic : le programme Xmind. Grâce aux précieux conseils de Fabienne, grâce aux échanges avec les participants, je prends un plaisir fou à l’utiliser.

Je réalise les synthèses de chapitre pour les élèves de 3ème TQ sociales. Chaque carte est donnée aux élèves et affichée en classe. (Je n’ai pas encore trouvé le temps de la réaliser avec eux en classe. C’est mon prochain défi.)

Mais surtout, j’initie les élèves que je suis en coaching scolaire privé. Ils sont tous en difficulté scolaire pour diverses raisons : trouble de l’apprentissage, haut potentiel, sévère démotivation…

Je montre comment réaliser une carte sur Xmind. Ils choisissent un chapitre d’un cours. Ils me dictent ce qu’ils pensent important. J’insère une branche par idée, sans structure. Ensuite, avec les élèves, et sur base de questions que je leur pose, nous choisissons ce qui doit être réorganisé, ce qui doit être supprimé, ce qu’il faut mettre en lien.

C’est le moment où j’observe les élèves et où je peux déceler leurs réelles difficultés :

-          Celui qui ne repère pas l’essentiel

-          Celui qui ne comprend pas ce qu’il lit

-          Celui qui n’anticipe pas les questions du prof…

Puis vient le moment du choix de la forme, de la couleur, des images,… et la carte prend vie.

La magie opère alors. « Mais, dis, une synthèse c’est vachement beau comme ça ! », « c’est top ! », « dis, on en fera encore ? »,… Pour terminer, j’imprime. La carte peut être rangée directement dans le cours.

L’heure de coaching est passée trop vite !!!

Pascale Denaigre

Enseignante en 3ème TQ sociales et d’animation – Uccle

 

 

Fabienne

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