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L’effet Pygmalion ou la prophétie auto-réalisante

Comment percevez-vous les autres sur une échelle de 1 à 20 ?

Un jour, à l’époque de la Grèce antique, un artiste chypriote sculpta la statue d’une femme dans une pièce de roc. Il prit plusieurs semaines pour achever son œuvre. Il y mit toute son attention et son amour.
Lorsque son œuvre fut achevée, il était en admiration devant cette dernière. Avec raison : il avait sculpté cette statue à l’image parfaite de ce qu’était pour lui la « femme idéale », la femme de ses rêves !
Par la suite, il a commencé à voir cette statue de pierre comme si elle était une réelle femme, comme si elle existait, en chair et en os, dans la vraie vie ! Il l’a tellement perçue comme une vraie personne que cette statue de pierre est devenue une vraie femme : dans sa demande, il a tellement mis d’intensité et de l’émotion que son désir qu’elle existe vraiment s’est RÉALISÉ !
Bon ! Je veux mettre quelque chose au clair tout de suite : n’essayez pas cela à la maison car ça ne fonctionnera pas… ce n’est qu’une légende !!!
Blague à part, voici ce que cette histoire nous dit. Cette légende nous démontre un principe de psychologie qui existe vraiment et est présent dans nos expériences de vie :

« La façon que vous avez de percevoir l’autre fera que cette personne tendra à devenir à l’image de la perception que vous avez de cette personne ».

Comme Leader, ce principe de psychologie s’avère une des plus grandes forces que vous puissiez utiliser. C’est ce que l’on appelle « l’Effet Pygmalion » ou « l’effet Rosenthal« 

Comme exemple : un jour, mon fils Bryan, alors qu’il avait 10 ans et qu’il était à sa deuxième semaine dans un établissement scolaire anglophone (il ne connaissait que quelques mots en anglais trois semaines plus tôt), est revenu de l’école avec son premier résultat d’un test. Sa note : 1/20 ! 1 sur 20 !!!

Soupir… À ce moment, j’aurais pu lui dire : « Regarde encore ce que tu nous apportes ! Tu nous feras toujours honte à ta mère et moi ! Que fera-t-on de toi ? Si tu continues ainsi, tu termineras ta vie comme ton oncle Untel… »

Si j’avais accueilli Bryan de cette façon, ce jour-là et les fois que ses résultats n’étaient pas selon ce que je souhaitais, comment terminerait-il sa vie, selon vous ? Vous avez deviné ! Comme son oncle Marcel ! En passant… je tiens à s

fabienne